Encre de chair : de l’écriture du corps au corps de la femme écrivain dans les romans de Toni Morrison, L’œil le plus bleu et Sula

Fiche du document

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/doi/10.4000/babel.3469

Collection

Archives ouvertes




Citer ce document

Ôphélia Claudel, « Encre de chair : de l’écriture du corps au corps de la femme écrivain dans les romans de Toni Morrison, L’œil le plus bleu et Sula », HAL-SHS : littérature, ID : 10.4000/babel.3469


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

Écrire le corps participe d’une écriture vivante par opposition au langage mort, tout comme l’Ange de La Maison était mortifère pour Virginia Woolf, Toni Morrison considère que toute censure tue le texte et la vérité du langage. Dans son premier roman The Bluest Eyes, Toni Morrison décrit ce corps sans censure, à travers les yeux d’une fillette, Claudia, enfant battue, amie d’une autre fillette, Percola, violée par son propre père. Sula raconte l’amitié de deux fillettes qui prennent des chemins différents en devenant femme, l’une, traditionnelle, narratrice du roman et l’autre, Sula, vivant sa féminité au-delà des conventions. Corps souillé, corps violé, corps meurtri, corps à la peau noire, corps aimé, corps haï, corps de fillette, corps de femme, corps de toutes les transformations, de l’innocence au sacrilège et du crime à l’innocence, ce corps parle, il s’exprime, il hurle et son langage peut se lire, il se doit même d’être retranscrit, parfois abruptement, pour dire ce « je » de la femme aux multiples aspects dans un corps-à-corps littéral avec la littérature.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en