Le gisement d’empreintes de pas de reptiles du Veillon (Vendée) : paléobiologie d’un estuaire infraliasique
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2002
- handle: 10670/1.goq4ls
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Christian Montenat et al., « Le gisement d’empreintes de pas de reptiles du Veillon (Vendée) : paléobiologie d’un estuaire infraliasique », Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques, ID : 10670/1.goq4ls
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Résumé
Le site du Veillon (littoral au S.-O. de Talmont, Vendée) a été interprété comme un paléoestuaire infraliasique, ouvert aux influences marines précoces venues de l’Aquitaine. Ses dépôts argilo-gréseux renferment des milliers d’empreintes de pas de reptiles qui en font l’un des principaux gisements ichnologiques d’Europe. Grès et marnes montrent des figures sédimentaires témoignant d’un milieu tidal (ripple-marks, flaser structures), d’épisodes d’émersion (mud-cracks, traces de gouttes de pluie) ou suggérant la proximité de milieu salin (épigénies de trémies de sel et de cristaux de gypse). Sur les rivages de l’estuaire se développait une végétation arbustive à coniférales (Pagiophyllum), témoin d’un climat relativement aride. L’ichnofaune du Veillon montre d’étroites similitudes avec son équivalent du Connecticut (côte E. des États-Unis), alors distant d’environ 2 800 kilomètres, les deux gisements étant respectivement situés à l’époque sur les 30° et 20° de latitude Nord. Cette similitude traduit l’existence d’une province biogéographique nord-atlantique subtropicale homogène, couvrant l’Europe occidentale et l’Amérique du Nord avant l’ouverture de l’Atlantique.