« Mineurs trans » : de l’inconvénient de ne pas être pris en compte par les politiques publiques

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À travers des chiffres et des témoignages issus d’une thèse de sociologie et d’une enquête sur la transphobie, cet article vise à éclairer les trois espaces de tension qui caractérisent les parcours sociaux des mineurs trans. Il s’intéresse ainsi, dans un premier temps, à la famille, laquelle s’avère un soutien précaire et incertain, d’ailleurs peu étudié, par la recherche contemporaine. Il s’arrête ensuite sur l’expérience scolaire des mineurs trans, marquée par une participation fragile et l’absence de prise en compte politique de cette question. Enfin, il interroge les parcours de santé, dans une tradition de prise en charge nationale peu encline à penser ces nouvelles figures de la transition.

Based on figures and evidence taken from a sociology thesis and a survey on transphobia, this article sets out to clarify the three areas of tension that characterise the social experience of transphobic minors. It looks firstly at the family, which proves to be a weak, unreliable support, incidentally little studied in contemporary research. Next it examines transphobic minors’ experience in school, marked by poor participation and the absence of any political consideration of this issue. Finally, it questions the medical attention they receive, in a tradition of national medical care reluctant to think out these new forms of transition.

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