“It cannot be expected that I can defend every man’s turnip patch”: Embargoes, the War of 1812, and Inequality and Poverty in the Chesapeake Region

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2015

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Steven Sarson, « “It cannot be expected that I can defend every man’s turnip patch”: Embargoes, the War of 1812, and Inequality and Poverty in the Chesapeake Region », Revue française d’études américaines, ID : 10670/1.gpa96j


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Contrairement au mythe jeffersonien d’une république de petits propriétaires terriens, le Sud où se cultivait le tabac était dominé par une élite de planteurs esclavagistes. Les petits propriétaires composaient une minorité de la population libre et de moins en moins de métayers et de journaliers avaient accès à la terre. Cet article fait le lien entre les inégalités qui frappaient la jeune république et les évolutions socio-économiques qui dataient des débuts de l’esclavage dans la région de la Chesapeake et conduisirent à la chute du taux de propriété foncière, de deux-tiers en 1660 à un quart en 1820. Le sujet de cette étude se porte toutefois sur des événements de court-terme, en particulier la Guerre de 1812 et les embargos précédant le conflit qui accélérèrent la tendance. La capacité des planteurs à conserver leurs stocks de tabac durant les années de marasme économique montre qu’ils pouvaient non seulement survivre, mais qu’ils étaient en mesure d’acheter les récoltes de leurs voisins en difficulté, ce qui leur procura d’énormes profits au moment de la réouverture du commerce en 1816. Les petits propriétaires et les métayers, eux, s’enfoncèrent encore davantage dans la pauvreté.

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