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Annie Dubourdieu et al., « Lieux de culte, lieux sacrés: les usages de la langue. L’Italie romaine », Publications de l'École Française de Rome, ID : 10670/1.gqrjgq
À côté de la terminologie officielle des magistrats et des prêtres, les Romains utilisaient couramment des termes désignant les lieux de culte. Conformément au principe fondamental régissant l’espace sacré à Rome, celui du partage entre mortels et immortels, les lieux de culte sont délimités et offerts aux dieux par les hommes, ce qui a donné naissance à un terme célèbre, le templum. L’étude s’appuie sur les sources littéraires et épigraphiques d’une période allant du IIe s. av. n. è. au IIIe s. ap. n. è. : les termes désignant le lieu de culte sont, par ordre de fréquence, templum, aedes, fanum, delubrum, sacrarium, sacellum, mots qui, généralement présentés par les dictionnaires comme des synonymes, ont dans la pratique de la langue des emplois assez différents, ne correspondant pas toujours aux définitions que les Anciens eux-mêmes en donnaient.