Non-native gemination in L2 French by Italian natives Gémination non native en français d’apprenants italophones En Fr

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2018

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Résumé En Fr

The role of orthography in adult L2 acquisition is well documented in the literature. Recent work has revealed that spelling can lead learners to produce phonological contrasts which do not exist in the target language, such as pseudo-geminate consonants in L2 English as produced by Italian speakers. In this contribution, we examine pseudo-geminate realizations in correspondence of vs graphemes (e.g. ‘immigrés’ vs ‘imiter’) as produced by Italian learners of L2 French. We measure and compare the duration of the target consonant and the preceding vowel. The observed consonant durations in correspondence of spelling are longer than their counterparts. Instead, the preceding vowels do not show the compensatory shortening which would be expected on the basis of L1 Italian gemination. Several factors may account for such divergent cues; among them, it is possible that learners try to depart from geminate realizations that sound like their L1 in the attempt to get closer to the French native model.

Le rôle de l’orthographe dans l’acquisition d’une L2 par des adultes a été un objet d'étude dans les recherches en psycholinguistique et en acquisition d’une L2. Plusieurs travaux récents ont montré que l’orthographe peut être à l’origine de contrastes phonologiques inexistants dans la langue cible, comme, par exemple, la production de consonnes pseudo-géminées en anglais L2 par des italophones. Dans cet article, nous étudions le cas de consonnes pseudo-géminées en correspondance des graphèmes vs (ex. immigrés vs imiter) dans la parole lue d’apprenants italophones de français L2. Nous trouvons que les durées consonantiques associées à deux lettres sont plus longues que leurs contreparties associées à un seul symbole graphique. En revanche, les durées des voyelles qui précèdent ces consonnes ne subissent pas les modifications observées en italien L1, à savoir une réduction compensatoire. Différents facteurs pourraient expliquer ces indices divergents : il est possible que les apprenants essaient de s’écarter des réalisations pseudo-géminées qui rappellent leur L1 afin de se rapprocher du modèle du français natif.

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