Conjoint·e comme avant : genre et frontières des aides conjugale et filiale

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2020

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Relations

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info:eu-repo/semantics/altIdentifier/doi/10.3917/gs1.161.0055

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La question des « frontières de genre », proposée par Toni Calasanti et Mary Elizabeth Bowen (2006) pour analyser l’aide conjugale, est approfondie ici pour étudier les délimitations de l’aide à une personne âgée avec des incapacités grandissantes encore en couple à domicile. Dans le cadre d’une enquête par entretiens, étudier les frontières de l’aide et les positions dans les relations familiales nous ont permis de mieux comprendre l’expérience des aidés et des aidants, conjugaux et familiaux. La définition familiale de ces frontières paraît liée à celle du genre, mais avant tout à celle du maintien des équilibres familiaux et conjugaux antérieurs. Nous verrons ainsi d’une part que les frontières les plus importantes sont conjugales, arrangées par le couple autour de lui-même dans le but de maintenir l’unité domestique « comme avant », en déléguant certaines tâches aux enfants de manière genrée. D’autre part, la continuation de la relation conjugale : la manière de « faire couple », telle qu’elle existait avant les incapacités, semble prioritaire, et peut signifier, dans les pratiques, traverser les « frontières du genre » à l’encontre des habitudes passées. Le genre pèse en revanche fortement sur les vécus de l’aide, et les manières d’en parler – plutôt en défaveur des femmes.

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