L’autoévaluation liée à la compréhension des compétences

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24 mai 2017

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Élodie Asselin-Boullé et al., « L’autoévaluation liée à la compréhension des compétences », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.gsbzcz


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De nombreux établissements scolaires mettent en place des expérimentations qui trouvent une alternative à l’historique évaluation chiffrée. Notre équipe a désiré mener une action éducative au sein de classes expérimentales de secondes « sans notes », où l’évaluation est réalisée par compétences et par un système de couleurs. Nous avons suivi une classe présente au Lycée Paul Éluard à Saint-Denis, et une autre au Lycée Galilée à Gennevilliers.À partir des compétences présentes dans le bulletin, les élèves ont tout d’abord réalisé une première autoévaluation naïve sur une matière où ils devaient s’attribuer pour chaque compétence une couleur et donner les justifications. Puis, nous avons travaillé ensemble afin de définir les termes suivants : compétence, critère d’évaluation et indicateur d’évaluation. Et enfin, les élèves ont complété une deuxième autoévaluation identique à la première mais qui, en théorie, devait évoluer suite au travail que nous avons réalisé avec eux.Nous avons analysé nos résultats en observant les éléments suivants : la pertinence de la justification, le changement d’avis/de couleurs entre les deux autoévaluations, et la cohérence entre la couleur et la justification. Au Lycée Paul Éluard, les élèves ont mieux argumenté leurs justifications à la seconde autoévaluation. Quant au Lycée Galilée, la première autoévaluation présentait déjà de riches justifications mais ces dernières n’ont pas beaucoup évoluées à la seconde autoévaluation. Néanmoins, dans les deux Lycées, les élèves ont été plus positives au cours de la dernière autoévaluation, ce qui laisse à penser qu’il a eu une réelle prise de confiance.Nos résultats ont été enrichis par les ressentis que nous avons eu le temps de recueillir au Lycée Galilée. La majorité des élèves apprécient le système d’évaluation « sans notes » car il facilite l’identification de leurs difficultés. Les élèves qui n’adhèrent pas au système pensent qu’il est inutile car ils reviendront à une évaluation chiffrée. Les enseignants pensent que notre action très constructive devrait être appliquée à l’ensemble de l’équipe pédagogique.

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