Fracture instrumentale et instruments de musique. La notion de "spécialiste" en préhistoire

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2002

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Marie-Barbara Le Gonidec, « Fracture instrumentale et instruments de musique. La notion de "spécialiste" en préhistoire », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.gszlge


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Résumé Fr

Si on se place du point de vue technique, les instruments de musique préhistoriques (comme la phalange sifflante, la flûte, le rhombe ou le racleur) ne requièrent pas une technicité énorme comparés à d'autres objets manufacturés qui leurs sont contemporains. La difficulté de leur fabrication paraît donc insuffisante, à elle seule, pour parler de « spécialiste » au sens d'une catégorie restreinte de personnes (voire une seule par communauté) détenant une somme de connaissances liées à un savoir-faire particulier, acquises à l'issue d'un certain temps d'apprentissage. La spécialisation va souvent de paire avec la pratique exclusive de l'activité « spécialisée », en l'occurrence, la facture instrumentale pour le cas qui nous intéresse ; mais il en va de même pour la pratique musicale, et on verra ce à quoi la notion de spécialisation peut renvoyer dans ce domaine. J'ai participé à des ateliers de construction d'instruments assez complexes comme des flûtes à bec en bambou, réalisées par des enfants en quelques après-midi. Ces enfants, n'ayant pas l'habitude de manipuler des outils, ont pu, avec l'aide d'un facteur de flûte qui leur montrait puis guidait leurs gestes, fabriquer ces instruments, techniquement plus complexes que les flûtes traversières.

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