Poles, Russians, Germans: fates of women entered France at the end of the Second World War (1945) Polonaises, Russes, Allemandes : destins de femmes entrées en France à la fin de la Seconde Guerre mondiale (1945) En Fr

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2013

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Laurence Prempain, « Polonaises, Russes, Allemandes : destins de femmes entrées en France à la fin de la Seconde Guerre mondiale (1945) », HAL-SHS : études de genres, ID : 10670/1.gtqhgb


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Durant la Seconde Guerre mondiale, des millions d’hommes et de femmes sont raflé-e-s et déporté-e-s vers l’Allemagne pour travailler dans les usines et fermes allemandes. C’est le cas des Polonaises dès 1940, puis des Russes au fur et à mesure des victoires allemandes en territoire soviétique. Durant ces années de travaux forcés, elles côtoient des prisonniers de guerre français (PG) et des déportés français du travail obligatoire (TO). Tous partagent alors un quotidien fait d’exploitation, de brimades et d’isolement. Aussi, des couples se forment entre Français et déportées du travail, mais également entre Français et Allemandes qui travaillent elles-aussi. Malgré l’interdiction qui leur est faite de fréquenter les Français, les Allemandes nourrissent, soignent, cachent et même aident à s’évader. En 1945, à l’heure de la Libération et du retour en France, les hommes, par « reconnaissance » lit-on, emmènent avec eux leurs compagnes de souffrance. Cela reviendrait à penser que les Polonaises, Russes et Allemandes ne seraient pas actrices de leur destin, ce qui est erroné. Stratégies affectives ou sentiments sincères, les femmes choisissent sciemment l’exil. Pourquoi ? Leurs motivations à quitter l’Allemagne ou ne pas revenir en Pologne et URSS ont obéi à des motifs différents mais comme tout-e-s migrant-e-s, elles ont nourri l’espoir d’une vie meilleure. Toutefois, le succès de leur stratégie, l’accueil en France et la pérennité de leur exil ont largement dépendu de leur nationalité et de l’attitude de leurs compagnons une fois revenus en France.

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