«MACHÉ AN MAS-LA!» ETHNOGRAPHIE DE L'USAGE SYMBOLIQUE DU CORPS «CHARNEL» DANS LE CARNAVAL GUADELOUPÉEN

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2009

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Jérôme Pruneau et al., « «MACHÉ AN MAS-LA!» ETHNOGRAPHIE DE L'USAGE SYMBOLIQUE DU CORPS «CHARNEL» DANS LE CARNAVAL GUADELOUPÉEN », Caribbean Studies, ID : 10670/1.gug5v1


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"En Guadeloupe, les usages culturels du corps dans la marche épousent des formes particulières lorsqu'ils deviennent, par la transformation des corps en performances artistique et sportive, un vecteur symbolique de la revendication à travers les déboulés. Planifiés sur toute la période carnavalesque, ces déboulés surgissent là où on ne les attend pas, dans un tumulte impressionnant pour traduire on larel è on lèspri. Le tambour ou Boula scande les pas qui martèlent le sol. Le corps devient l'instrument obéissant à des thèmes dont le symbolisme est partagé entre les membres du groupe à partir de quelques fondamentaux locaux: lakoula,misik a Senjan, le Gwo-Ka. Une fois transformé, matérialisé comme support d'expression, le corps sert l'idéologie. Qu'ils soient gros, maigres, grands, petits, hommes, femmes ou enfants, les corps maquillés souffrent dans l'effort collectif, mais se transcendent dans l'unité à la conquête d'un territorie, tentative d'une inscription au sol génératriced'une construction identitaire. Il s'agit de découvrir par le regard ethnographique, en suivant les pas de ces corps anonymés, une expression singulière dún corps matériel, charnel, au service d'une revendication collective qui se fait et se construit dans et par l'usage corporel."

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