One for all, all against one: sense of belonging and dynamics of exclusion in Thomas Vinterberg’s cinema Un pour tous, tous contre un : sentiment d'appartenance et dynamiques d'exclusion dans le cinéma de Thomas Vinterberg En Fr

Résumé En Fr

Thomas Vinterberg has established himself as one of Denmark's leading international filmmakers, along with Lars von Trier and Nicolas Winding Refn. A closer look at his filmography reveals a common theme: many of his films share the same desire to portray the confrontation between an individual (often a male character) and a community representing a standardized system. The omnipresence of pressure exerted by institutionalized and sacralized communities stands out, and as soon as they feel threatened, they will not hesitate to sacrifice one of their members in the sole aim of remaining perennial. Caught between belongingness and exclusion, the character will have to learn to build his or her own identity both inside and outside the group.Combining a study of the films Festen (1998), The Hunt (Jagten, 2012) and Another Round(Druk, 2020), with a particular focus on Thomas Vinterberg's creative approach (through his investment in the Dogma 95 movement), this master’s thesis aims to reflect on the individual-community relationships present in his cinema, focusing in particular on the representation of an individual desire that profanes a sacralized community ideal.

Thomas Vinterberg s'impose aujourd’hui comme étant l’un des représentants internationaux de la production cinématographique danoise, au même titre que Lars von Trier ou Nicolas Winding Refn. En portant une attention particulière à sa filmographie, nous constatons qu’un thème commun semble s’en dégager : se retrouve dans bon nombre de ses films un même désir, celui de mettre à l'image la confrontation entre un individu (bien souvent un personnage masculin) et une communauté représentant un système normé. Se distingue notamment l’omniprésence d’une pression exercée par des communautés institutionnalisées et sacralisées qui, dès lors qu’elles se sentiront menacées, n’hésiteront pas à sacrifier un de leurs membres dans l’unique but de rester pérennes. Situer entre appartenance et exclusion, il s’agira alors pour le personnage d’apprendre à se construire à l’intérieur mais également en dehors du groupe.Mélangeant étude des films Festen (1998), La Chasse (Jagten, 2012) et Drunk (Druk, 2020), tout en portant une attention particulière à l’approche créative de Thomas Vinterberg (à travers son investissement dans le mouvement Dogme 95), ce mémoire de recherche se propose d’apporter une réflexion sur les rapports individu-communauté présents dans son cinéma, en s’axant plus particulièrement sur la représentation d’un désir individuel venant profaner un idéal communautaire sacralisé.