Trois traductions espagnoles des œuvres de Machiavel au Siècle d’or

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2021

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Adrian Guyot, « Trois traductions espagnoles des œuvres de Machiavel au Siècle d’or », Cahiers d’études hispaniques médiévales, ID : 10670/1.h1n985


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Cet article propose l’étude de trois traductions espagnoles des œuvres de Machiavel datant des xvie et (vraisemblablement) xviie siècles, à savoir le Tratado de re militari de Diego de Salazar, version espagnole du Dell’arte della guerra de Machiavel, les Discursos de Nicolao Machiaveli, traduction des Discorsi sopra la prima deca di Tito Livio, par Juan Lorenzo Ottevanti, et une traduction manuscrite anonyme du Prince. L’intérêt de ces trois traductions est souligné à deux niveaux : intrinsèquement, ces versions espagnoles des textes machiavéliens proposent de nombreux choix éditoriaux et de traduction révélateurs des préoccupations des Espagnols du Siècle d’or. De même, l’étude des paratextes et des conditions de production de ces traductions nous éclaire sur les étapes de l’accueil critique réservé à Machiavel dans l’espace ibérique, allant d’abord d’une certaine bienveillance vers une réelle hostilité, ce dont témoigne très probablement le caractère anonyme de la traduction du Prince évoquée dans cet article.

ResumenEl presente artículo se dedica al estudio de tres traducciones españolas de las obras de Maquiavelo producidas durante el siglo  xvi y verosímilmente el siglo  xvii, o sea el Tratado de re militari de Diego de Salazar, versión española del Dell’arte della guerra de Maquiavelo, los Discursos de Nicolao Machiaueli, traducción de los Discorsi sopra la prima deca di Tito-Livio, por Juan Lorenzo Ottevanti, y una traducción manuscrita anónima del Príncipe. El interés de estas traducciones se comprueba a dos niveles: de modo intrínseco, estas versiones españolas de los textos maquiavelianos proponen numerosas elecciones editoriales y de traducción reveladoras de las preocupaciones de los españoles del Siglo de oro. Asimismo, el estudio de los paratextos y de las condiciones de producción nos da valiosas indicaciones en cuanto a las etapas de la recepción crítica que se reservó a Maquiavelo en el marco ibérico, pasando de cierta benevolencia a una hostilidad declarada, de la que da muy probablemente cuenta el carácter anónimo de la traducción del Príncipe a la que se alude en el artículo.

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