5 décembre 2014
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Carolyn Levy et al., « Food and Painting in Two Stories by A.S. Byatt », Journal of the Short Story in English, ID : 10670/1.h2zxuo
La façon similaire dont A. S. Byatt traite les thèmes de la nourriture et de la peinture dans « The Chinese Lobster » et « Christ in the House of Martha and Mary » est au centre de ces deux récits. Dans « The Chinese Lobster », le rôle joué par le plaisir esthétique dans l’apaisement des maux de l’existence apparaît de manière évidente au travers de la discussion de l’œuvre de Matisse, et le repas chinois. Mais, alors que cette nouvelle se penche sur les joies de la consommation d’art, « Christ in the House of Martha and Mary » porte plutôt sur les bénéfices de la création artistique. Ainsi, dans ce récit ekphrastique, un peintre fait part à un cuisinier malheureux de la différence entre une vie banale et le rapport essentiel au monde qui s’offre à eux grâce à leurs arts respectifs. L’intérêt de Byatt pour les mérites de l’éveil des sens et de l’expérience esthétique s’exprime clairement, dans ces deux nouvelles, par une interaction entre peinture et nourriture qui remet en cause la hiérarchie habituelle des arts et des sens.