Esther Ferrer, le corps à l’œuvre

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1 septembre 2020

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Lucie Lavergne, « Esther Ferrer, le corps à l’œuvre », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.h3851a


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ESTHER FERRER, LE CORPS À L'OEUVRE Résumé : Omniprésent dans l'oeuvre d'Esther Ferrer, le corps est à la fois à l'oeuvre, c'est-à-dire au travail et dans l'oeuvre, objet de l'oeuvre. Il est à la fois objet, matière travaillée, et sujet. Comment se produit le basculement de l'un à l'autre ? Un premier temps sera consacré à l'esthétique du dépouillement qui caractérise les oeuvres d'Esther Ferrer où sont systématiquement éliminés tous les éléments de décor. Le corps, matière organique, modifiable au gré du temps, est observé et travaillé pour luimême. Les altérations qu'il subit, notamment dans les autoportraits d'Esther Ferrer, le font paraître comme potentiellement autre, affranchi du sujet et, ainsi, assimilable au corps du spectateur, qui n'est pas invité à l'observer comme radicalement autre, mais justement comme potentiellement sien. Cette appropriation du corps de l'autre permet de situer le corps dans un espace collectif, où l'on voit poindre la dimension sociale du corps. A travers la nudité, notamment dans la performance « Intime et personnel », nous interrogerons la portée politique de ce corps. Si la réception du public, écho du contexte historique et social de production de la performance, est essentielle, quelle place est donnée au corps du spectateur ? Comment le traitement réservé au corps dans les performances d'Esther Ferrer met-il en place de nouveaux rapports entre les êtres qui libèrent les subjectivités ? mots-clés : Performance-esthétique du dépouillement-matérialitécorps social / politique-création collective

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