11 décembre 2021
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Jean-Raphaël Pellas, « L’étude d’impact en matière de politique patrimoniale : un référentiel en trompe l’œil ? », Politiques et management public, ID : 10670/1.h4oizo
Cette étude de cas relative à l’étude d’impact en matière de politique patrimoniale permet d’en apprécier le sens et la portée dans le cadre d’une évaluation de la politique publique éponyme. D’un point de vue procédural, l’étude reprend pour chacun des dispositifs, une trame conforme à la gouvernance réglementaire. D’un point de vue substantiel, le pilotage de cette politique publique « hybride » déborde de la sphère publique. Les effets induits sur l’économie de la culture par une telle gouvernance auraient dû être systématisés de la création artistique au patrimoine culturel. Si la culture du résultat semble effacée dans le cadre du bilan coûts-avantages, affectant ainsi le référentiel de cette étude d’impact ; il faut néanmoins souligner les propositions alternatives suggérées à certains de ces dispositifs. Outil d’information et de légitimation de l’action publique, l’étude d’impact restitue ainsi les choix opérés, à l’issue d’une confrontation d’intérêts contradictoires et dans le cadre d’une expertise « médiatrice ». Somme toute, justifiée pour améliorer la qualité formelle des lois, l’étude d’impact doit désormais rendre compte de la gestion publique selon un principe cardinal de transparence.