Représentation de la guerre des oppida : de la muséographie au Web

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2014

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Béatrice Vigié et al., « Représentation de la guerre des oppida : de la muséographie au Web », Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques, ID : 10670/1.h5zy2t


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Résumé En Fr

The museum of Mediterranean archaeology (Marseille) houses collections from several oppida which were destroyed by Roman legions in 120 and 49 BC. These battles are not only illustrated by the weapons, but also by the blatant destruction of ritual art objects. Illustrating the different aspects of the archaeology of war in museums needs quite a lot of help. In the 19th century, as Napoléon III was interested in the siege of Alesia by Julius Caesar, a number of models were made of Roman machines of war. The Marseille museum continues this tradition. Hippolyte Augier, deputy curator, is at the origin of a model of land and sea war machines. Today, new technologies can be used to depict battles in the oppida using excavation archives, finds and archaeological remains. The battle is seen from the Gaul’s camp and not from the writings of Roman intellectuals.

Le Musée d’archéologie méditerranéenne de Marseille rassemble des collections provenant de plusieurs oppida dont la destruction est attribuée aux légions romaines, en 120 et en 49 av. J.-C. Les témoignages tangibles de ces combats, outre les armes, sont illustrés par les traces manifestes de destruction d'objets cultuels et artistiques. Muséographier l'archéologie de la guerre oblige à recourir à des artifices. Au XIXe siècle, l'intérêt de Napoléon III pour le siège d'Alésia par Jules César avait donné lieu à une production de maquettes illustrant les engins de guerre des légions romaines. Le musée de Marseille n'a pas dérogé à cette mode. On doit à Hippolyte Augier, conservateur adjoint, une maquette des engins de guerre sur mer et sur terre. Aujourd'hui, les technologies nouvelles permettent de mettre en scène la guerre dans les oppida en réunissant l'ensemble des archives de fouille composées par les vestiges mobiliers et immobiliers. La guerre est vue depuis le camp des Gaulois et non plus par les lectures savantes des Romains.

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