2017
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E. ZAHND, « Timing optimal et place de l’échographie dans le suivi après interruption médicamenteuse de grossesse d’âge gestationnel moins de 9 semaines », Serveur académique Lausannois, ID : 10670/1.h641g9
En Suisse, les interruptions de grossesse (IG) médicamenteuses se réalisent par administration per os de Mifepristone (anti progestatif) suivi de Misoprostol (prostaglandine) depuis fin 1999 et sont une alternative de choix à l’intervention chirurgicale, pour les grossesses de moins de 9 semaines d’aménorrhée. (1) Cette méthode nécessite un suivi médical afin de s’assurer de son succès. De nombreuses études se sont penchées sur un allègement de la procédure d’IG notamment au niveau du suivi mais aucune méthode unique n’a prouvé sa supériorité. Une revue de littérature new yorkaise parue en 2007 (2), réfléchit au moyen d’alléger davantage la procédure d’IG médicamenteuse. Trois pistes sont explorées : mise en avant de la clinique par rapport à l’échographie (US) de datation à la première visite, prise du médicament abortif à domicile et préférer le dosage de βHCG sérique par rapport à l’US de contrôle post-IG. La Société Suisse de Gynécologie et Obstétrique prévoit dans son avis d’experts No. 15 de 2008 la réalisation d’un US de contrôle 14 jours après l’administration des médicaments abortifs pour vérifier que l’IG est complète. L’US a pour but d’exclure la persistance d’une grossesse évolutive et de confirmer l’expulsion complète du matériel trophoblastique.