Grande-Bretagne : de « l'enfer absolu » des chemins de fer au super-enfer des retraites

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2003

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Pour légitimer la mise en place de fonds de pension en France, l’un des arguments fréquemment utilisé, outre l’impératif démographique, est de dire que ceux-ci favorisent le financement de PME-PMI innovantes mais manquant cruellement de capitaux. La présente contribution nuance fortement cette vue largement mythique en examinant un des deux piliers du modèle anglo-saxon, à savoir le cas britannique. Nous verrons ainsi que l’existence de fonds de pension pléthoriques est loin d’être une garantie suffisante en matière de relation vertueuse concernant le financement de la R & D et des entreprises innovantes. De plus, l’examen de la protection sociale en Grande-Bretagne montre que la croissance des fonds de pension jette une lumière singulière sur l’arbitrage entre l’intérêt des actionnaires et l’intérêt social.

In order to legitimate the reform of pension funds in France, one of the most conventionally used arguments lies in the fact that this reform could encourage financing in the innovative, but capital-hungry sector of small and medium enterprises and industries (SME/SMI). Examining the British case, the present article challenges this conventional view on two points. On the one hand, it will be argued that the presence of large pension funds is far from a sufficient condition for the financing of the R & D and the SME/SMI sector. On the other hand, returning to the social facet of this story, this article will argue that the case of the British social protection system, characterized by the growth of pension funds, demonstrates how many trade-offs exist between social interests and shareholders’interests which largely benefit the latter.

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