Vides de psyché

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2024

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Dominique Cupa, « Vides de psyché », Revue française de psychosomatique, ID : 10670/1.hb1i3e


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Trois figures du vide de psyché sont décrites par l’auteure : celle du deuil, celle « d’un écrivain marathonien » décrit par Murakami, et celle d’une patiente galérienne du travail s’automutilant. À la différence du travail du deuil qui a une vertu génératrice et permet la sortie du vide, les autres figures relèvent des procédés autocalmants tels qu’ils sont conçus par Gérard Szwec, à la fois résultants d’un vide psychique et moyen actif pour tenter de faire le vide. Selon l’auteure, le procédé autocalmant serait une manifestation de la compulsion de répétition dont le but final est la destruction de l’objet maternel primaire insatisfaisant comme première trace négative de la haine. Il ouvre alors sur le vide psychique laissé par une mère à vider/jamais vidée, il est tentative sans fin de l’effacement des traces vides d’un objet machinalement calmant. Cette procédure défensive négative à l’égard de l’objet se retourne sur le sujet sous forme auto-sadique, anesthésiante et le vide psychiquement.

The author describes three figures of the psychic void: that of mourning, that of the “marathon writer” described by Murakami, and that of a galley slave at work who self-mutilates. Unlike the work of mourning, which has a generative virtue and allows the emptiness to emerge, the other figures belong to the self-calming processes as conceived by Gérard Szwec, which are both the result of a psychic void and an active means of trying to make the void. According to the author, the self-calming process is a manifestation of the repetition compulsion, the ultimate goal of which is the destruction of the unsatisfactory primary maternal object as the first negative trace of hatred. It then opens onto the psychic void left by a mother who must be emptied/is never emptied; it is an endless attempt to erase the empty traces of a mechanically calming object. This negative defensive procedure toward the object turns around on the subject in a self-sadistic, anaesthetic form, psychically emptying him.

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