Hispalis delenda est : Identity investigation and role-plays in the heart of a polyhedral Seville in Nadie conoce a nadie by Juan Bonilla Hispalis delenda est : Investigación identitaria y juegos de rol por las calles de una Sevilla poliédrica en Nadie conoce a nadie de Juan Bonilla Hispalis delenda est : (En)quête identitaire et jeux de rôles au cœur d’une Séville polyédrique dans Nadie conoce a nadie de Juan Bonilla En Es Fr

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28 septembre 2017

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Eneko Chipi, « Hispalis delenda est : (En)quête identitaire et jeux de rôles au cœur d’une Séville polyédrique dans Nadie conoce a nadie de Juan Bonilla », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.hb33ef


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Résumé En Es Fr

In his crime novel Nadie conoce a nadie, the Andalusian writer Juan Bonilla, best known for his short stories, offers us a metaliterary and metaphysical reinterpretation of the formulas of the hard-boiled genre through an identity investigation taking place in the world of roleplaying games. The vision of the streets of Seville outlined by the narrative voice creates a chimeric cartography of the urban space as a place of isolation and fragmentation of the postmodern subject. Through the perspective of the protagonist, the novel achieves a metaphorical representation of a city lacking its social functionality and of its capacity to build a community identity based on a cultural heritage and historicity. Consequently, the town becomes a dehumanized space, haunted by wild beasts, ghosts and masks, giving birth to paper monsters, the characters of the roleplayingterrorists, whose goal is to annihilate the perpetual artificiality carried by the religious celebrations and the mythicizing provincialism. However, throughout the novel, that new artefact, the rules of the roleplaying game, becomes a factor of social unity in the city through the rehabilitation of Sevillian historicity, the shared fictionalization of the urban space and the reconstruction of an ethical community unified by a common reading experience.

El autor andaluz Juan Bonilla, mejor conocido por sus relatos cortos, nos propone con su novela policíaca Nadie conoce a nadie una reinterpretación metaliteraria y metafísica de los arquetipos del género negro mediante una investigación identitaria ubicada en el universo de los juegos de rol. La visión que la voz narrativa esboza de las calles de Sevilla delinea una cartografía quimérica del espacio urbano como lugar de aislamiento y de fragmentación del individuo posmoderno. A través de la mirada de su protagonista, la novela propone una representación metafórica de una urbe que carece de funcionalidad social y de la capacidad para construir una identidad comunitaria basada en su patrimonio cultural y en su historicidad. Por consiguiente, la ciudad se transforma en un espacio deshumanizado, poblado por fieras salvajes, fantasmas y máscaras, lo que engendra la emergencia de monstruos de papel, los personajes de un juego de rol terrorista, cuyo objetivo es aniquilar el artificio perpetuo conllevado por las celebraciones cultuales y por el provincialismo mitificador. Sin embargo, a lo largo de la obra, ese nuevo artificio, el de las reglas del juego criminal, se convierte en un factor de unidad social en la ciudad mediante la rehabilitación de una historicidad sevillana, la ficcionalización compartida del espacio urbano y la reconstrucción de una comunidad ética entorno a una misma experiencia de lectura.

L’auteur andalou Juan Bonilla, mieux connu pour ses nouvelles, nous propose dans son roman policier Nadie conoce a nadie une réinterprétation métalittéraire et métaphysique des archétypes du genre noir à travers une enquête identitaire dans l’univers des jeux de rôles. La vision que construit la voix narrative des rues de Séville dessine une cartographie chimérique de l’espace urbain comme lieu d’isolement et de fragmentation du sujet postmoderne. À travers le regard de son protagoniste, le roman propose une représentation métaphorique d’une cité privée de sa fonctionnalité sociale et de sa capacité à construire une identité communautaire fondée sur son patrimoine et son historicité. La ville se transforme ainsi en un espace déshumanisé, peuplé de bêtes sauvages, de fantômes et de masques, donnant naissance à des monstres de papier, les personnages d’un jeu de rôle terroriste, dont l’objectif est d’annihiler l’artifice perpétuel porté par les célébrations cultuelles et par le discours provincial mythifiant. Pourtant, cet autre artifice qu’incarnent les règles du jeu criminel devient, au fil de l’oeuvre, un vecteur d’unité sociale dans la cité à travers la réhabilitation d’une historicité sévillane, la fictionnalisation partagée de l’espace urbain et la reconstruction d’une communauté éthique autour d’une même expérience lectoriale.

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