Formes et usages en société des pièces chantées chez les vihuélistes du xvie siècle

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20 juillet 2018

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Danièle Becker, « Formes et usages en société des pièces chantées chez les vihuélistes du xvie siècle », Casa de Velázquez, ID : 10670/1.hdfzo7


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Si se examina el repertorio cantado de los vihuelistas, se observa que las transcripciones de música religiosa constituyen la parte más voluminosa. Pero no es menor el interés del repertorio profano, testimonio de la monodia acompañada en su especificidad hispánica (villancicos, zéjeles, romances) y de una voluntad de apertura a la lírica italiana e italianizante. Las composiciones tradicionales aparecen junto a sus imitaciones y a las creaciones humanistas, especialmente en los romances deliberadamente compuestos siguiendo el ethos de las modas, de acuerdo con el principio órfico ideal de la influencia de la música sobre los afectos. Esa imitación de seudomodas griegas confiere a esas melodías, a veces recientes, una prestigio de antigüedad que se transfiere asimismo a los textos. Además, la elección del cuarto tono «frigio, lamentable» según la propia expresión de Garcilaso, con o sin cromatismos, connota a menudo el mundo morisco y judeoandaluz. Hemos privilegiado el estudio de la particular escritura de ese género –valorado y despreciado a un mismo tiempo, pero en su apogeo en aquel entonces– que constituye el llamado romance viejo

En examinant le répertoire chanté proposé par les vihuélistes, on s’aperçoit que la part des transcriptions de musique religieuse est la plus volumineuse ; mais l’intérêt du répertoire profane n’est pas moindre : il témoigne de la monodie accompagnée dans sa spécificité hispanique (villancicos, zéjeles, romances) et d’une volonté d’ouverture à la lyrique italienne et italianisante. Les musiques traditionnelles y côtoient leurs imitations et les créations humanistes, notamment dans les romances délibérément composés dans le respect de l’ethos des modes, suivant le principe orphique idéal du pouvoir de la musique sur les affects. Cette imitation des pseudo-modes grecs confère à ces mélodies parfois récentes une autorité d’antiquité qui s’applique aussi à leurs textes. En outre le choix du quatrième ton « phrygien, lamentable » de l’aveu même de Garcilaso, avec ou sans chromatismes signifie le monde morisque et judéo-andalou le plus souvent Nous avons privilégié l’étude de cette écriture particulière d’un genre à la fois apprécié et méprisé, mais alors à son apogée, qu’est le romance dit viejo

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