Three essays on real estate companies listed on the stock market Trois essais sur les sociétés foncières cotées sur les marchés financiers En Fr

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14 décembre 2021

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Saadallah Zaiter, « Trois essais sur les sociétés foncières cotées sur les marchés financiers », HAL-SHS : droit et gestion, ID : 10670/1.hduywb


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Résumé En Fr

This thesis focuses on the listed real estate sector whose market capitalization is equivalent to 4.3% of global GDP. The first chapter analyzes "the home bias puzzle'' which continues to be an enigma for researchers. Investors invest more in their own countries and less so internationally than investment theory would predict. The results of the first chapter provide an explanation for this investment behavior. Using a sample of US listed real estate companies, the results indicate that the company's decision to concentrate its business in one or several geographic areas is mainly motivated by the level of growth opportunities available to this company. The second chapter looks at the implications of these "location biases'' in Europe. These biases can affect the investment decisions of institutional investors and might therefore generate over-investments in certain geographical areas, which are generally believed to provide the highest risk adjusted expected returns. The results of the second chapter confirm that the investment strategies adopted by some listed real estate companies contribute to the acceleration of the metropolization processes encountered in ten European countries. Finally, the third chapter examines the effect of foreign direct investments on listed real estate companies' returns in eight Asia-Pacific countries. The results show that only China has a potent impact on these returns.

Cette thèse porte sur le secteur des sociétés foncières cotées sur les marchés financiers dont la capitalisation boursière est équivalente à 4.3% du PIB mondial. Le premier chapitre analyse le phénomène du « biais domestique » qui continue à constituer une énigme pour les chercheurs. Les investisseurs ont tendance à investir davantage dans leur propre pays et moins à l’international que la théorie de l’investissement ne le prédit. Les résultats du premier chapitre apportent une explication à ce comportement d'investissement. En utilisant un échantillon de sociétés foncières cotées aux États-Unis, les résultats indiquent que les opportunités de croissance dont disposent les sociétés foncières constituent un des principaux motifs qui poussent les foncières à se concentrer géographiquement dans une ou plusieurs zones géographiques. Le deuxième chapitre s'intéresse aux implications de ces « biais de localisation » en Europe. Ces biais peuvent affecter les décisions de placement des investisseurs institutionnels et peuvent par conséquent générer des surinvestissements dans certaines zones géographiques, qui sont généralement considérées comme offrant le meilleur rendement ajusté au risque. Les résultats confirment que les stratégies d'investissement adoptées par certaines foncières cotées contribuent à accélérer les processus de métropolisation dans dix pays européens. Enfin, le troisième chapitre étudie l’effet des investissements directs étrangers sur les sociétés foncières cotées dans huit pays de l’Asie-Pacifique. Les résultats montrent que seule la Chine exerce un impact puissant sur les rendements des foncières dans la région.

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