« Le tableau vivant, un genre faux en soi ? Diderot, Klossowski, Ontani. »

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Dans cet article, le tableau vivant est tout d’abord envisagé dans sa filiation avec le tableau dramatique au théâtre, du point de vue de Diderot et comme une alternative à la facticité. Celle-ci refait néanmoins surface et devient la faiblesse autant que la force du tableau vivant qui s’affirme dans le registre des « faux-prétendants » à la ressemblance, comme un « simulacre ». Pierre Klossowski exploite justement la réversibilité du tableau vivant, entre l’image et la vie, pour donner forme au simulacre, comme figure d’une réitération infinie. Il en fait aussi un espace où la dissimulation sert à la révélation. Enfin, Luigi Ontani confirme cet usage positif du tableau vivant comme simulacre, retournant dans l’espace de sa vie personnelle, les images de l’art et de la culture, fabriquant des tableaux illusoires, sur la base de sa véritable expérience.

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