Un informateur raconte ses souvenirs sur la distillation, ainsi que sur les fêtes qui avait lieu à Châteauneuf, Saint-Vincent et Noyer

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Témoignages sur la vie et les pratiques sociales entre la première et la seconde guerre mondiale dans la vallée du Jabron

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Jean-Pierre Joly et al., « Un informateur raconte ses souvenirs sur la distillation, ainsi que sur les fêtes qui avait lieu à Châteauneuf, Saint-Vincent et Noyer », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.he8jc6


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L’informateur parle des ‘’trois jours de la vieille’’, c’est-à-dire si le temps est mauvais les trois premiers jours d’avril. Il raconte des anecdotes sur les truffes qu’il a trouvé grâce à l’odorat des chiens. Il explique quelle est la différence entre les truffes qui poussent sous les chênes, et celles qui poussent sous les tilleuls. L’enregistrement se poursuit sur le thème des fêtes et des cafés de village. L’informateur raconte les farces qu’un habitant du village avait l’habitude de faire. Il parle du premier piano mécanique qui a été installé dans un café à Saint-Vincent dans les années 1920 et qui ramenait beaucoup de danseurs le dimanche soir. Il évoque la fête hivernale de la Saint-Blaise à Noyers, à l’occasion de laquelle une messe avait lieu, ainsi qu’un bal dans un café du village. Pendant la guerre de 1914-18, les jeunes allaient faire la fête dans les fermes et dansaient au son de la flûte. L’informateur mentionne sa mobilisation par l’armée lors de la guerre de 1914, et les conséquences que cela a eu dans sa vie. Il a acheté des alambics, en a fabriqué d’autres et il a commencé la distillation de la lavande en 1934. D’autres habitants du village se servaient de leurs alambics pour distiller l’alcool. Il existait un atelier public dans lequel on pouvait distiller du raisin, des prunes, des pêches et des poires. L’informateur faisait entre 45 et 50 litres d’un mélange de poire et de raisin et en explique la fabrication et le nettoyage des alambics qui se faisait avec du fumier de cheval pour ne pas que l'alcool ait le goût de la lavande. Il évoque le 14 juillet et raconte une histoire concernant l’organisateur des feux d’artifice qui avait failli se faire exploser. Il poursuit la conversation en expliquant le déroulement de la procession de la Saint-Sébastien à Châteauneuf. Le Saint était un militaire auquel on faisait une offrande lors de cette fête. L’informateur chante une chanson entendue à cette occasion. Il raconte des anecdotes sur un abbé qui parlait en provençal. La Saint-Roch qui se déroulait au mois d’août, est aussi évoquée, mais l’informateur précise qu’il était moins important que Saint-Sébastien. La Saint-Mari avait lieu au mois de Mars. Un bal prenait place dans la cave d’un bar, et on dansait la badoise. L’enregistrement se termine sur une histoire de voleurs de moutons dans la montagne de Lure, qui revendait la viande d’agneau à Lardiers.

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