Parcours pour une éthique de la métaphore : Husserl, Lévinas, Ricœur

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2018

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Patrick Leconte, « Parcours pour une éthique de la métaphore : Husserl, Lévinas, Ricœur », L’Enseignement philosophique, ID : 10670/1.hein08


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Comment penser l’enracinement phénoménologique de l’éthique ? La question demande à être posée par le sens même qu’Aristote assignait à cette articulation d’une disposition et d’un caractère qui constitue la dimension éthique de notre être au monde. Sur cette voie l’ouverture proprement phénoménologique est opérée par la cinquième Méditation cartésienne décrivant l’altération originaire dans l’auto-appréhension charnelle et le transfert analogique qu’elle autorise comme l’opération où l’ego découvre l’altérité de l’autre dans l’intercorporéité. Poursuivre au-delà, vers la signifiance éthique de ce transfert, de cette méta-phore, E. Lévinas, comme on sait, s’y est d’abord engagé dans une conférence de 1962 avant d’abandonner ce thème pour une formulation plus radicale de l’injonction venue de l’autre, sans réciprocité. Mais n’était-ce pas renoncer par là même au lien unissant responsabilité et reconnaissance ? C’est ce lien au contraire vers lequel l’analyse ricœurienne de la dimension ontologique de la « métaphore vive » ouvre un accès. Il s’agit de décrire la ressource de sens d’un être-comme métaphorique faisant paraître l’articulation de la sollicitude et de l’estime de soi.

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