Discuter la sûreté et sa démonstration : négocier ce qui fait preuve

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9 novembre 2017

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Jérémy Eydieux et al., « Discuter la sûreté et sa démonstration : négocier ce qui fait preuve », HAL-SHS : droit et gestion, ID : 10670/1.hejf72


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Résumé Fr

Depuis les années 1970, la gouvernance des grandes organisations fait l'objet d'un nombre croissant de dispositifs de contrôle, tels que les audits financiers, le contrôle des installations à risques ou les inspections vétérinaires. La littérature montre que ces instances mobilisent des processus de négociation (Hauray, 2005). Nous nous inscrivons dans le prolongement des approches interactionnistes de la négociation (Strauss, 1992). La littérature n’éclaire pas comment la négociation peut porter sur ce qui fait problème, et qui se concrétise par la relation logique entre l’objet contrôlé (dans notre cas, la sûreté) et d’autres objets périphériques (tels que les relations de sous-traitance, ou les risques de sécurité au travail). Pour ce faire, nous tirons parti de la philosophie pragmatiste. Nous nous intéressons au "dialogue technique" entre les exploitants et l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN), utilisé en France pour gouverner les risques nucléaires et qui privilégie l’expertise technique (Rolina, 2010). Nous nous appuyons sur deux cas. Le premier montre une négociation d’ordre prescrite (Journé & Stimec, 2015), le second cas est une négociation non prescrite. En montrant comment est pensée la sûreté et sa démonstration, nous soulignons comment les processus de négociation portent sur les logiques de raisonnement des interlocuteurs.

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