The teaching of the European feeling in middle and high school classes in France: between the creation of a continent's identity, school programs and pedagogical application L’enseignement du sentiment européen en classe de collège et lycée en France : entre la création identitaire d’un continent, les programmes scolaires et l’application pédagogique En Fr

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30 mars 2008

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Patrice Ballester et al., « L’enseignement du sentiment européen en classe de collège et lycée en France : entre la création identitaire d’un continent, les programmes scolaires et l’application pédagogique », HAL-SHS : sciences de l'éducation, ID : 10670/1.hf5yig


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Résumé En Fr

Since the end of the Second World War, certain resolutions tend directly to build a new Europe through education, or even another Europe with certain risks such as consensus without debate, nor the search for major temporalities: "from the 1950s, the Council of Europe has become aware of the need to free history teaching from nationalist prejudices and interpretations which for a long time made this subject a weapon rather than a tool for knowledge and dialogue between countries. It therefore invites its Member States to reread and rewrite their school textbooks together, for a less confrontational presentation of the events of the past”. Is there a European dimension of French programs relayed by a practice confronted with paradoxes and a diversity of approaches and pedagogical references? We can add to our questioning - to the different Europes that we are offered or sometimes sold for mercantile purposes - all confronted with fear, reluctance or manifest desire not to want to deal with this Europe or European Union that we said to be distant, incomprehensible in its operation, liberal or uncertain and complex in its boundaries and operations. This reflection, which began with renewed enthusiasm after the 1992 Maastricht Treaty, involves hesitations and multiple questions about the very identity of Europe and its limits and borders which make it a primary characteristic of this continent. As for the disciplinary report of the General Inspectorate of September 2000 relating to Europe, the authors recall that “the programs reflect both scientific and political hesitations, faced with the European integration movement”. To answer our questions, we will start from an observation, that of the references to Europe, then from the two highlights of the teaching of Europe with the geography programs of 4 th and 1st, in order to propose tracks and initiatives to consider for the future.

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, certaines résolutions tendent directement à construire une nouvelle Europe par l’enseignement, voire une autre Europe avec certains risques comme le consensus sans débat, ni la recherche des grandes temporalités : « dès les années 1950, le Conseil de l'Europe a pris conscience de la nécessité de dégager l'enseignement de l'histoire des préjugés et des interprétations nationalistes qui firent longtemps de cettematière une arme plutôt qu'un outil de connaissance et de dialogue entre les pays. Il invite alors ses États membres à relire et à réécrire ensemble leurs manuels scolaires, pour une présentation moins conflictuelle des événements du passé ». Existe-t-il une dimension européenne des programmes français relayée par une pratique confrontée à des paradoxes et à une diversité des approches et des références pédagogiques ? On peut rajouter à notre interrogation - aux différentes Europes que l’on nous propose ou parfois vend à des fins mercantiles - le tout confronté à la crainte, frilosité ou volonté manifeste de ne pas vouloir traiter de cette Europe ou Union européenne que l’on dit lointaine, incompréhensible dans son fonctionnement, libérale ou incertaine et complexe dans ces frontières et fonctionnements. Cette réflexion entamée avec regain après le traité de Maastricht 1992 implique des hésitations et des interrogations multiples sur l’identité même de l’Europe et ses limites et frontières qui en font une caractéristique première de ce continent. Quant au rapport de discipline de l’Inspection Générale de septembre 2000 portant sur l’Europe, les auteurs rappellent que « les programmes reflètent les hésitations tant scientifiques que politiques, face au mouvement d’intégration européenne». Pour répondre à nos interrogations, nous partirons d’un constat, celui des références à l’Europe, puis des deux temps forts de l’enseignement de l’Europe avec les programmes de géographie de 4 ème et 1ère, afin de proposer des pistes et des initiatives à envisager pour l’avenir.

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