10 avril 2017
Sarah Neelsen, « Echelles et serpents. Lire en réseau pour mieux traduire », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.hfbt57
Partant d’un corpus de textes utilisés en cours de traduction vers la langue étrangère, cette communication met l’accent sur les compétences de lecture que doivent développer les futurs traducteurs et traductrices, au moins aussi importantes que les compétences linguistiques. Le corpus est construit autour d’une thématique commune (le voyage) et autour de différences génériques qui permettent de s’interroger sur les spécificités d’un texte, moins par rapport à une catégorie abstraite, comme le font habituellement les typologies, que par rapport à d’autres exemples de textes. Les exercices préparatoires à la traduction proprement dite reposent essentiellement sur des changements d’échelle, à travers lesquels le texte est abordé dans son entier, sa dynamique et ses parties, mais toujours en lien avec les autres textes du corpus. La représentation mentale qui guide la traduction est celle du jeu de l’oie (ou encore jeu d’échelles et de serpents), qui permet à chacune de tracer son itinéraire, avec ses raccourcis et ses pièges, avant de s’atteler à la transposition.