Le témoignage de Louis Martel, infirmier de secteur psychiatrique en 1975 puis cadre de santé et formateur jusqu'en 2003 insiste sur les valeurs du métier de soignant

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17 septembre 2018

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Histoire orale du Centre hospitalier psychiatrique Montperrin d'Aix-en-Provence de 1950 à 2019 à travers des récits de vie professionnelle

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Louis Martel et al., « Le témoignage de Louis Martel, infirmier de secteur psychiatrique en 1975 puis cadre de santé et formateur jusqu'en 2003 insiste sur les valeurs du métier de soignant », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.hftia9


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En 1975, Louis Martel arrive à Aix en Provence à l’âge de 28 ans et intègre une formation en alternance rémunérée de 3 ans à l’hôpital Montperrin pour devenir infirmier de secteur psychiatrique. Il travaille 30 ans à Montperrin tout d’abord comme infirmier puis il devient cadre de santé, puis, responsable du service formation continue et plus tard formateur à l’Institut de Formation des Cadres de Santé. Pour lui, la psychiatrie demande des qualités humaines, de l’écoute et de l’empathie. Il revient sur les années 1975 et la psychiatrie institutionnelle, la sectorisation, l’ouverture sur l’extérieur, sur la société et les idées du Dr Roland qu’il évoque souvent durant l’entretien. La psychanalyse prédomine dans son parcours de soignant même s’il reconnaît l’utilité des médicaments qui permettent de gérer la crise du patient pour être dans l’écoute ensuite. Au service formation continue, puis à l’institut de formation des cadres de santé, il a transposé ses qualités de soignants au niveau de la pédagogie. Pour lui, le cadre de santé doit soigner son équipe pour que celle-ci soit soignante. Le contact humain est le premier soin. En conclusion, il lui semble qu’aujourd’hui, le regard sur les patients a changé et leur isolement est revenu. La psychiatrie a remplacé la psychanalyse, le soin en psychiatrie ne doit pas être assimilé à surveiller et punir. On apprend beaucoup lorsqu’on travaille auprès des fous. Tout le monde peut développer une folie mais, le regard que chacun porte sur la folie diverge.

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