27 mars 2009
Laure Himy-Piéri, « La place du traducteur dans la version française des Sonnets de Shakespeare : traduction et métalepse », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.hgvx93
Jouve, dans sa traduction des Sonnets de Shakespeare, joue souvent sur l'effet derupture que produit le littéral dans la langue d'arrivée : cela lui permet de rendre lescontrastes plus visibles, d'introduire des figures surprenantes, de mélanger les tons,et par un effet de surenchère baroque, de proposer une poétique dont le principemajeur est la non-fixité. La traduction est alors vraiment réécriture, par laquelle,"dans cette trituration que le langage leur fait subir, les choses ne sont plus à la fince qu'elles étaient au commencement".