Recul de la non-expression et de l'inversion du sujet pronominal du 12 e au 14 e siècle : une approche quantitative et qualitative

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Sophie Prévost, « Recul de la non-expression et de l'inversion du sujet pronominal du 12 e au 14 e siècle : une approche quantitative et qualitative », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.hi5rg5


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Résumé Fr

L’ordre des mots en français a connu une fixation progressive entre le 13e siècle et le 17e siècle. L’ancien français connaissait en effet des structures syntaxiques beaucoup plus variées, sur le plan grammatical, ce qui se traduisait en particulier par une postposition du sujet bien plus fréquente qu’en français moderne ainsi que par une prévalence de la non-expression du sujet.Cet article s’attache à rendre compte du recul de l’inversion du pronom sujet et de sa non-expression du point de vue quantitatif et qualitatif.Nous nous concentrons plus spécifiquement sur certains aspects: il s’agit d’une part de déterminer s’il existe une convergence linguistique, et statistique, entre le recul de l’inversion et celui de la non-expression du sujet pronominal. Cette interrogation trouve sa source dans l’application à l’évolution du sujet de l’hypothèse de l’effet du taux constant (Constant Rate Effect) formulée par A. Kroch (1989). On s’interrogera d’autre part sur l’existence d’une évolution différenciée selon les personnes, en considérant plus particulièrement la personne 1 (je) et la personne 3 (il, ils, elle, elles). Ce questionnement part de l’hypothèse émise par Detges (2003) selon laquelle le développement du pronom se serait produit à partir d’effets de mise en relief liés à son expression. Le pronom aurait d'abord été utilisé à des fins de stratégie discursive, dans des contextes de prise de parole. Son usage répété aurait entraîné une dévaluation rhétorique, et donc une généralisation de l’emploi. Nous abordons par ailleurs une question d’ordre méthodologique, celle de la granularité de la description, envisagée du point de vue de la prise en compte des variables, qu’il s’agisse des paramètres externes (date, forme, domaine, dialecte) ou des contextes linguistiques.

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