2002
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Augustin Ependa, « Les théories de développement qui mettent l'accent sur les facteurs intangibles », Constellation - Université du Québec à Chicoutimi, ID : 10670/1.hiob8i
Depuis que Lamarck et Darwin (XVIIIe et XIXe siècles) ont essayé d'expliquer l'évolution des espèces à partir des effets de leur milieu de vie, c'est-à-dire par l'environnement immédiat dans lequel vivait chaque espèce étudiée, un grand nombre de chercheurs en sciences naturelles, sociales et économiques ont aussi voulu trouver les facteurs déterminant de la croissance économique qui fut, jusqu'à il y a quelques armées, le synonyme presque parfait du développement. Par conséquent, ses déterminants n'étaient que des facteurs quantitatifs, matériels ou structurels. Dans plusieurs publications, par exemple, il a fréquemment été question de considérer les ressources naturelles, la taille de la population, la richesse nationale exprimée en termes de revenu moyen, de PIB ou de PNB per capita, etc. comme des éléments prépondérants. Tandis que les facteurs sociaux et culturels sont présentés comme des obstacles ou des entraves à la croissance économique. En fait, à une certaine époque on véhiculait l'idée d'un moteur économique toujours efficace par hypothèse, qui serait en quelque sorte freiné par un poids mort social récalcitrant.