2018
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info:eu-repo/grantAgreement//652978/EU/Literature against anti-Semitism (1940-1944). French and Soviet emigré writers in France against the persecution of the Jews/LIAGAN
Atinati Mamatsashvili, « “Des vies abattues” : une princesse géorgienne au goulag », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.hiyhoo
Dans le récit retraçant la mort du poète russe Ossip Mandelstam (1892-1938) dans un camp de Vladivostok, Varlam Chalamov fait revivre ses derniers moments de vie et souligne que pour ce dernier « chaque mot était un morceau de l’univers ». Ce qui est commun aux témoignages-récits ou aux témoignages-poèmes sur les camps nazis et les camps soviétiques, c’est une appréhension fragmentaire des vies humaines qui ne sont que des « morceaux » de vies ou des « univers » détruits. Par le biais de cette étude nous nous intéresserons aux Traces de la Kolyma, poème de Mariam Bagrationi (1910-1992), peintre et poétesse géorgienne, composé en 1956 pendant sa détention dans les camps de la Kolyma et qui constitue l’un des rares témoignages rédigé dans le camp.