Quand l'eau irrigue à nouveau la ville : Analyse des stratégies territoriales et des projets de renaturation des petites rivières urbaines au Québec

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1 juillet 2021

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Alexandre Brun et al., « Quand l'eau irrigue à nouveau la ville : Analyse des stratégies territoriales et des projets de renaturation des petites rivières urbaines au Québec », HAL-SHS : architecture, ID : 10670/1.hjqmiw


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De très nombreuses municipalités cherchent à valoriser l’eau dans la ville. Cette stratégie urbaine revêt à présent des formes variées allant de l’aménagement des fronts d’eau jusqu’à la renaturation des petites rivières urbaines. Montréal songe à « exhumer » des rivières disparues, comme Yonkers l’a fait avant elle, en remettant à ciel ouvert la Saw Mill River. Il s’agit d’améliorer le cadre de vie et l’image de la ville, tout en répondant à des enjeux d’aménagement urbain. C’est également l’occasion d’expérimenter des moyens d’intervention et de gestion des eaux urbaines alternatifs (ou complémentaires) à ceux habituellement mis en œuvre par la plupart des bureaux d’études et les services techniques des municipalités. Cependant, l’action des pouvoirs publics en faveur des milieux « naturels » en ville est encore timide, comme le suggèrent les résultats d’un projet de recherche soutenu par l’Institut en environnement, développement et société (IEDS) au sujet des stratégies territoriales et des projets de renaturation des rivières urbaines au Québec. Ce rapport de recherche en synthétise les principaux enseignements. Après avoir présenté les enjeux de la recherche puis défini et questionné le concept de renaturation, le rapport détaille les résultats d’une enquête qui conjugue visite de sites, examen de la littérature grise et entretiens réalisés en 2019-2020 auprès de responsables municipaux, d’agglomération et de comités de bassins versants. Le rapport revient en particulier sur une situation contradictoire d’une part, la portée symbolique de la renaturation, le caractère concret, participatif et localisé des actions, ou encore l’image très positive que véhiculent la plupart des travaux déjà réalisés et, d’autre part, le fait que ces facteurs ne semblent pas susciter d’autres opérations de renaturation. Leur faible nombre ouvre cependant des perspectives pour les chercheurs en écologie comme en urbanisme à savoir, comment, en effet, précipiter un processus dont le bien-fondé n’est pas remis en cause ?

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