1983
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Jean Jacquet et al., « Sur quelques troubles et lésions aiguës et subaiguës produits par l’aflatoxine B1 sur le rat Wistar », Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France, ID : 10.4267/2042/65284
L'aflatoxine B1 se révèle une fois de plus un très puissant cancérogène chez le rat blanc ; la voie buccale, la voie sous cutanée, comme l’ont établi Dickens et Jones, la voie testiculaire et la voie intramusculaire, comme nous venons de le montrer, aboutissent à des tumeurs qui entraînent la mort. Nous mettons aussi l'accent sur l'importance des troubles précoces : ralentissement de la croissance chez les jeunes, diminution du taux des protides sanguins, avec modification du protéinogramme et constance des lésions hépatiques, quelle que soit la voie d’introduction de la difuranocoumarine. Celles-ci se maintiendront ou s’aggraveront selon les taux de flavacoumarine en jeu et les temps d'action. Si l'on ajoute les effets subaigus de complications infectieuses pulmonaires et d’hémorragies, il faut bien ranger la présence d’aflatoxine B1, compte tenu des doses et des sensibilités différentes des espèces, comme éminemment suspecte dans l'alimentation animale.