L’eau perdue d’une micro-oasis. Premiers résultats d'une prospection archéologique et géoarchéologique du système d'irrigation d'El-Deir, oasis de Kharga (Égypte)

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20 novembre 2009

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Gaëlle Tallet et al., « L’eau perdue d’une micro-oasis. Premiers résultats d'une prospection archéologique et géoarchéologique du système d'irrigation d'El-Deir, oasis de Kharga (Égypte) », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.hkoet8


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Résumé Fr

L’oasis égyptienne de Kharga, dans le désert Libyque, est une vaste dépression qui s’allonge sur 220 km, du nord au sud, et se caractérise, du point de vue archéologique, par la densité de deux réseaux d’ouvrages, les premiers à caractère militaire, les seconds à caractère hydraulique. En effet, les fouilles et les prospections menées dans l’oasis, au sud comme au nord, mettent en évidence le développement d’un système d’irrigation tout à fait unique en Égypte, consistant en une série de réseaux d’adduction d’eau souterrains permettant de capter l’eau des nappes phréatiques du plateau désertique, les qanâts.La prospection archéologique d’El-Deir, menée en association avec deux géographes, Jean-Paul Bravard et Romain Garcier, a permis d’étudier la spécificité du système d’irrigation d’un site du nord de l’oasis, occupé au moins de l’époque perse jusqu’au Ve siècle de notre ère. Les vastes parcellaires du site, dont le quadrillage est parfaitement repérable aujourd’hui encore, marquent l’étendue d’un terroir agricole immense et démontrent qu’il a été, dans l’Antiquité, une véritable oasis, associée à une vaste campagne à champs ouverts, et pas une simple halte sur une piste. Sont présentés ici les résultats des analyses des photographies satellitales et aériennes du site et de la première mission de prospection géoarchéologique sur le terrain, qui ont permis de poser la question de l'origine de l'eau à El-Deir, en l'absence de qanats.

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