Aux dimensions de l’image dans l’étude des représentations gravées néolithiques

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26 juin 2018

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Serge Cassen et al., « Aux dimensions de l’image dans l’étude des représentations gravées néolithiques », HAL-SHS : archéologie, ID : 10.34692/r27k-k629


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Résumé Fr

En voulant témoigner des gravures qu’ils apercevaient sur les rochers, les stèles et les parois des tombeaux néolithiques de l’Europe occidentale, les premiers archéologues en recherche d’une représentation tentent de restituer la morphologie des supports par le jeu de la lumière sur le relief de la pierre. Mais par une volonté compréhensible de clarifier les tracés en éliminant le détail naturel, la troisième dimension va progressivement se perdre jusqu’à atteindre, dans la seconde moitié du XXe siècle, la stricte figuration d’un objet plan, gravure autonome, signe décontextualisé. Il s’agit de revenir sur cette reconquête de l’objet volumique. Différentes techniques d’acquisition sont désormais mobilisées pour enregistrer le support (lasergrammétrie, lumière structurée, photogrammétrie) tandis que les gravures seront mieux détectées par compilation d’images sous éclairages obliques (protocole ICEO), que l’illumination soit réelle ou virtuelle. Une fois les contours des enlèvements de matière inventoriés, des relations d’antéro-postériorité pourront être identifiées pour finalement suggérer une chronographie de la composition. Mais la qualité de l’imagerie autorise aussi d’aborder certains aspects de la chaîne opératoire adoptée par le graveur quand les négatifs d’éclats sont encore visibles ; ici, l’indispensable expérimentation permet de retrouver des gestes, des forces, des outils, des temps de fabrication, d’autres images qu’il convient à leur tour de pleinement restituer comme objets volumiques. Enfin, la décorrélation d’image facilitera la distinction entre plusieurs tracés et/ou désordres allant de la désagrégation minérale à la colonisation biologique, altérations qui vont influer sur la bonne lecture des tracés. Dans cette scène retrouvée, représentée, des signes vont passer d’un plan à l’autre du support. Par le hors-champ iconographique, ces mobiles dénotent alors la dimension 4 qui est le temps passé à effectuer un mouvement, un trajet…

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