24 mars 2021
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/restrictedAccess
Juliette Dross, « Conclusion », Les Belles Lettres, ID : 10670/1.hnvunj
Comme l’avait fait Platon quelques décennies plus tôt dans le Gorgias, Aristote admet que la rhétorique est liée à l’imperfection humaine. Comme l’élocution et l’ensemble des stratagèmes nécessaires à la persuasion, l’action ne serait pas indispensable si l’orateur s’adressait à des hommes raisonnables. Un même constat produit pourtant deux réactions opposées. Alors que Socrate condamnait ce simulacre d’art détaché de toute référence au vrai, cette flatterie ouvrière du retournement des valeu...