Cardiovascular risk assessment in people living with HIV compared to the general population

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2022

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Benoît DELABAYS, « Cardiovascular risk assessment in people living with HIV compared to the general population », Serveur académique Lausannois, ID : 10670/1.ho7afi


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Résumé 0

La prévention et le traitement des maladies cardiovasculaires (MCV) repose en partie sur la stratification des individus au moyen de scores de risque cardiovasculaire. Dans la pratique clinique, il est débattu de savoir quel score utiliser chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH), particulièrement exposés aux maladies chroniques sous l’ère des traitements antiviraux hautement efficaces. Nous avons évalué et comparé de manière prospective la performance des scores de risque cardiovasculaire chez les PVVIH et les personnes de la population générale. Nous avons également testé si l’ajout de variables spécifiques au VIH pouvait améliorer la performance des scores de risque développés pour la population générale. Le score européen Systematic COronary Risk Evaluation 2 (SCORE2), le score nord-américain Pooled Cohort Equations (PCE) et le score spécifique au HIV Data Collection on Adverse events of Anti-HIV Drugs (D:A:D) ont été calculés chez des participants exempts de MCV entre 2003 et 2009. Au total, 6373 (âge moyen, 40,6 ans (déviation standard (DS), 9,9)) PVVIH de l’étude de cohorte suisse sur le VIH (SHCS) et 5403 (52,8 ans (DS, 10,7)) personnes de la cohorte CoLaus|PsyCoLaus ont été inclus dans l’analyse. Nous avons testé la discrimination et l’étalonnage, et calculé le Net Reclassification Improvement (NRI) après ajout de facteurs spécifiques au VIH aux scores développés pour la population générale. Respectivement 533 (8,4%) et 374 (6,9%) personnes ont développé une MCV durant des suivis moyens de 13,5 (DS, 4,1) ans dans la SHCS et de 9,9 (DS, 2,3) ans dans CoLaus|PsyCoLaus. Cela correspondait à des taux d’incidence ajustés selon l’âge de respectivement 12,9 et 7,5 pour 1000 personnes-année. Dans la SHCS, SCORE2, PCE et D:A:D présentaient des capacités discriminatives comparables (aire sous la courbe ROC (receiver operating characteristic) de 0,745 (intervalle de confiance (IC) à 95 %, IC, 0,723–0,767), 0,757 (IC à 95 %, 0,736–0,777) et 0,763 (IC à 95 %, 0,743–0,783)). L’ajout de variables spécifiques au VIH (nadir CD4 et exposition à l’abacavir) à SCORE2 et PCE a donné un NRI de respectivement -0,1 % (IC à 95 %, -1,24 à 1, P = 0,83) et de 2,7 % (IC à 95 %, 0,3 à 5,1, P = 0,03). En conclusion, les PVVIH présentent un taux deux fois plus élevé de MCV que les individus de la population générale. SCORE2 et PCE sont valides pour prédire les MCV chez les PVVIH, notamment en raison de leur ensemble de variables plus faciles à utiliser par rapport à des scores plus complexes intégrant des données spécifiques au VIH. L'ajout de facteurs spécifiques au VIH aux scores développés pour la population générale n'a pas entraîné d'amélioration cliniquement significative de leur performance.

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