Une école buissonnière

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L’auteur explore ici, sur un mode autobiographique, en quoi la littérature a pu élargir, au cours de ses études de médecine, sa compréhension de l’univers de l’individu malade, « cette part du monde, invisible aux gens en bonne santé ». C’est toutefois l’expérience personnelle de la maladie qui lui permettra de prendre la mesure de l’importance de la littérature (de l’art) comme école de résistance à la réduction rationaliste de l’expérience du moi malade. Dans un processus de réappropriation subjective de la maladie, le survivant-médecin devenu écrivain tente dès lors d’inventer une « nouvelle prose » qui le conduise à « sauver ce qui nous appartient de plus intime et dont on découvre qu’il n’est pas à soi ». Il analyse ce rapport nouveau à l’écriture qui intègre le chamboulement existentiel et ses conséquences, notamment sur le sens de l’écriture, pour faire le constat qu’écrire se charge dès lors d’une ambition incertaine mais impérieuse : soigner de ce que personne ne peut nous guérir.

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