L'École durkheimienne et l'économie : Sociologie, religion et connaissance

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2005

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Emile Durkheim et ses principaux collaborateurs – Maurice Halbwachs, Marcel Mauss et François Simiand – ont consacré une grande partie de leurs travaux sociologiques à l’étude des faits économiques. La sociologie économique qui s’ensuivit s’est développée selon deux directions. Dans la première, il s’agit de faire la critique de l’économie politique en rectifiant la méthodologie de cette dernière ainsi qu’en examinant les conditions institutionnelles de l’économie moderne (le contrat, la justice sociale, les groupements professionnels, etc.). Simiand et Halbwachs ajoutent à cela l’étude des comportements sur le marché du travail ou des biens de consommation, avant de porter leur réflexion sur l’évolution du capitalisme dans l’entre-deux-guerres. Dans la seconde, la sociologie religieuse sert à mettre au jour les origines sociales des catégories de l’économie. Esquissé par Durkheim, ce programme est mis en œuvre par Mauss pour l’étude de l’échange-don et de la monnaie. La présentation de ces programmes de recherche et de leurs principaux résultats est le premier objet traité par Philippe Steiner. Le second consiste à montrer l’originalité et le caractère toujours vivant de l’approche durkheimienne de l’économie. Confrontant les approches d’Auguste Comte et de Karl Marx, Philippe Steiner démontre comment l’école durkheimienne a su dégager l’importance prise par les représentations économiques des acteurs, experts ou profanes, dans le fonctionnement de l’économie moderne. Sur cette base, le croisement de la sociologie religieuse et de la sociologie économique prolonge les réflexions de Max Weber et évalue l’incidence du système scolaire sur la diffusion des connaissances économiques.

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