RDA 1968 : l’obsession du repli identitaire

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2003

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Loïc Batel, « RDA 1968 : l’obsession du repli identitaire », Revue d'Allemagne et des pays de langue allemande (documents), ID : 10670/1.hpn8sr


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Résumé De Fr

Während die 60er Jahre in West-Deutschland schließlich auf ein neues Verhältnis zwischen der politischen Macht und der Gesellschaft fuhren, entspricht in der DDR die gleiche Periode einer erneuten politischen Eiszeit. Nach einer der Errichtung der Mauer unmittelbar nachkommenden kurzen Eröffnung, entscheidet sich ab 1965 schon das SED-Regime für eine systematische Abkapselung, die sich vor allem durch den Kult der Identität und den Kampf gegen alle Sorten vom Protest äußert. Diese Haltung beruhte bei der SED auf einer panischen Angst, ihre Macht durch die innere Opposition – etwa die Intellektuellen, die Studenten oder sogar zweifelnde Parteimitglieder – oder die der Außenwelt – wie die Ereignisse in der Tchekoslowakei es zeigten – in Frage gestellt zu sehen. Sie mündete aber auch bald in einer Art Selbstbehauptung, die sogar den Vorrang der UdSSR selbst streitig machen sollte, bis Walter Ulbricht schließlich seines Postens enthoben wurde.

Alors que la longue maturation des années 60 débouche en Allemagne de l’Ouest à la fin de la décennie sur un nouveau rapport entre le pouvoir politique et la société, la période correspond en RDA à une nouvelle glaciation. Après une courte ouverture succédant immédiatement à la construction du mur, le régime communiste est-allemand, obsédé par la peur du dépassement et d’une ouverture qui, sans cesse, risquait de contester sa légitimité, choisit dès 1965 la voie du repli identitaire. Cette systématisation du culte de l’identité doublée d’une lutte farouche contre toute contestation, fût-elle intérieure – avec la répression contre toute opposition – ou extérieure – avec la participation à la répression du printemps tchécoslovaque – allait même culminer dans une contestation idéologique du Grand Frère à laquelle la chute de Walter Ulbricht devait seule mettre un terme.

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