Le bidonville des Buers : construction et sens d'une opération de résorption

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2010

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Marie-Noëlle Battaglia, « Le bidonville des Buers : construction et sens d'une opération de résorption », DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.hpx5yi


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Au milieu des années 1950, les bidonvilles se recomposent aux abords des centres industriels dans un contexte de pénurie massive de logements. Dans l'agglomération lyonnaise, les baraques, peuplées majoritairement de travailleurs et de familles algériennes, vont faire l'objet d'opérations de résorption dès le début des années 1960, dans un contexte marqué par un vide législatif autour de la question des bidonvilles et par la Guerre d'Algérie. Pour questionner les pratiques et les interventions mises en place, nous nous sommes appuyés sur l'étude du processus d'évacuation du bidonville des Buers à Villeurbanne. Différentes logiques, à la fois d'ordre public, sociale, hygiénique ou encore urbanistique, concourant à la mise sur agenda des bidonvilles, ont alors été identifiées. Ces opérations reposent sur des outils portant la marque de la spécificité algérienne, le F.A.S et la Sonacotral, mais s'appuient aussi fortement sur paysage d'acteurs publics et privés locaux. Une méthode de résorption va se mettre en place dans laquelle la question du relogement est centrale. Le modèle du foyer de travailleurs et de la cité de transit, liant habitat et intervention sociale, se généralise alors pour accueillir les travailleurs isolés et les familles des bidonvilles, pérennisant ainsi l'idée d'une gestion de la population des bidonvilles et de la population algérienne par un habitat spécifique.

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