Au sujet de l'assainissement des laits dits de retour de laiterie destinés à l'alimentation des animaux

Résumé En Fr

In order to achieve the eradication of bovine tuberculosis in a large country, mainly devoted to dairy industries, dairies have ben compelled to improve the sanitary conditions by heat treatment of «back to farm milks» (skim milk, butter milk and whey) returned to owners in order to feed animals. This country official initiative of December 13th 1955, after appeal to state council, became a jurisprudence (December 13th 1957) and had been recommanded to the Prefects (Veterinary Services Directions) for a study, considering a further application. Twenty fixe years later, the author investigates the sanitary and correlated consequences of the decision, the efficiency of the technological process used, and analyses the actual situation versus the previous one. He is led to etablish that, at least in the great productive countries, under the double obligation : sanitary and rejection penalities, dairies have closen to make use of the byproducts, especially whey, wich has become a true byproduct. Its valorization can be non realised safely by several technologies which are a real credit to research and dairy industries. Setting up the technological progress with processess adapted to mountainous countries should stop the rejections and the direct use of blended milks without sanitary security, whenever this is still in Practise in Such countries.

Motivée par le souci de mener à bien l'éradication de la tuberculose des bovidés dans un grand département d'industrie laitière, l'obligation fut faite aux laiteries d’assainir, par un procédé thermique agréé, les laits dits de retour (laits maigres, babeurres, lactosérums) rétrocédés aux propriétaires pour l'alimentation de leurs animaux. Cette initiative départementale, prise le 13 décembre 1955, après Jurisprudence établie (Conseil d'Etat 13 décembre 1957), fut recommandée aux Préfets (Directions des Services Vétérinaires), pour étude, en vue d’application, par circulaire du Ministre de l'Agriculture du 14 mars 1961. Avec un recul de 25 années, l'auteur examine les incidences sanitaires et connexes de la mesure, l'efficacité des procédés technologiques mis en œuvre, ainsi que la situation actuelle au regard de l'application. Il est amené à constater que l'industrie laitière, du moins dans les grandes régions productrices, sous la double contrainte sanitaire et de pénalisation des rejets, a choisi la voie de l'utilisation des sous-produits de laiterie, en particulier, du lactosérum qui est devenu un sous-produit à part entière, dont la valorisation, en toute inocuité sanitaire, est, ou peut être, aujourd’hui, assurée par des procédés technologiques diversifiés qui font honneur à la Recherche et à l’Industrie Laitière. La mise en place du progrès technologique, selon des procédés pouvant convenir aux régions de montagne, devrait mettre un terme aux rejets ou aux utilisations directes de mélanges sans garantie sanitaire, lorsqu’ils sont encore pratiqués dans ces régions.