Les syndicalistes femmes contre le plafond de verre dans la Tunisie (post) révolutionnaire

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2019

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Arbia Selmi, « Les syndicalistes femmes contre le plafond de verre dans la Tunisie (post) révolutionnaire », Ethnologie française, ID : 10670/1.hs23kt


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Cet article porte sur la mobilisation de syndicalistes femmes pour l’accès aux postes de pouvoir au sein de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), cette dernière ayant joué un rôle majeur dans l’encadrement des mouvements de protestation en 2010 et 2011. Alors que la « parité » est adoptée pour le champ politique et que le contexte (post) révolutionnaire se caractérise par un renouveau des mobilisations féministes, ce syndicat majoritaire résiste à l’ouverture aux femmes. Fondé sur une ethnographie de longue durée (2012-2017) complétée par la consultation d’archives et des entretiens biographiques, l’article retrace l’ajustement des stratégies des syndicalistes femmes qui s’appuient, de plus en plus, sur les associations féministes locales et les organisations internationales.

This article explores the women’s campaign for access to executive positions within a major trade union--the Tunisian General Labor Union (UGTT) that was considered a “refuge” for political opponents of the dictatorship. In post-revolutionary Tunisia following the adoption of a constitutional policy of gender parity, this important union, a pillar of the democratic transition, resists opening top positions to women. Based on a long-term field study (2012-2017), including archival work and life-story collection, this study reports the story of women’s internal and external campaigns to challenge the gender status quo.

Dieser Artikel analysiert die Mobilisierung von Gewerkschafterinnen in Hinblick auf den Zugang zu Machtpositionen in der tunesischen Gewerkschaft UGTT, die eine wichtige Rolle bei der Betreuung von Protestbewegungen in den Jahren 2010 und 2011 spielte. Während sich „Parität“ im politischen Feld durchsetzt und der (post-) revolutionäre Kontext durch eine Wiederbelebung der feministischen Mobilisierungen gekennzeichnet ist, widersetzt sich die Mehrheitsgewerkschaft diesem Elan an Offenheit gegenüber Frauen. Basierend auf einer langangelegten Ethnographie (2012-2017), ergänzt durch Archive und biografische Interviews, zeichnet der Artikel die Anpassung der Strategien von Gewerkschafterinnen nach, die sich zunehmend auf lokale feministische Vereinigungen und internationale Organisationen stützen.

Este artículo trata de las movilizaciones de mujeres sindicalistas para el acceso a los puestos de poder en la Unión General tunecina del trabajo (UGTT) que ha tenido un papel relevante en la nacionalización de los movimientos de protesta en 2010 y 2011. Aunque la “paridad” se adopta en el campo de la política y el contexto postrevolucionario se caracteriza por una renovación de las movilizaciones feministas, el sindicato mayoritario resiste a este impulso de apertura a las mujeres. Basado en una etnografía de larga duración (2012-2017) completada por archivos y entrevistas biográficas, el artículo describe el ajuste de las estrategias de las mujeres sindicalistas que se apoyan cada vez más, en las asociaciones feministas locales y en las organizaciones internacionales.

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