Les phénomènes de land grabbing : Un rendez-vous historique pour les agricultures africaines ?

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2011

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Michel Griffon, « Les phénomènes de land grabbing : Un rendez-vous historique pour les agricultures africaines ? », Afrique contemporaine, ID : 10670/1.hseqrt


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Pour l’économiste et agronome Michel Griffon, les phénomènes de land grabbing ne sont pas nouveaux. Mais c’est la crise alimentaire de 2008 qui a révélée que le mouvement d’« accaparement » des terres » était devenu massif. Le land grabbing peut être interprété comme un mouvement de défiance par rapport à l’extension du marché alimentaire mondial. Michel Griffon propose dans cet entretien avec Jean-Jacques Gabas des pistes de réflexions fondées sur deux critères : la sécurité d’approvisionnement pour le pays qui importe et la sécurité de revenu pour les producteurs africains qui acceptent de produire un excédent. En cas de pénurie locale, il faudrait assurer que la priorité absolue ne soit pas donnée aux exportations.

The “Land Grabbing” Phenomenon. A Historic Juncture for African Agriculture ?For the economist and agronomist Michel Griffon, “land grabbing” is not a new phenomenon. However, the 2008 food crisis revealed the massive growth of a land-grabbing movement that may be interpreted as a movement to defy the global food market’s expansion. In this interview, Michel Griffon proposes avenues for thinking about the movement, framed by two criteria : secure supplies for food-importing countries, and secure income for African producers who agree to produce surpluses. In case of local food shortages, it must be ensured that exports not receive absolute priority.

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