Un meilleur corpus de données pour la recherche comparée internationale

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2013

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Ekkehard Mochmann, « Un meilleur corpus de données pour la recherche comparée internationale », Revue internationale des sciences sociales, ID : 10670/1.hu91d1


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Les sociétés industrielles produisent de nos jours une abondante quantité de données, alimentée par le système de statistiques, la recherche en sciences sociales, les études de marché et les données administratives. À cela s’ajoutent de plus en plus souvent des données résultant de différents processus, par exemple d’opérations commerciales. Pourtant, quand on regarde les sociétés du point de vue des comparaisons internationales, on trouve nombre d’incohérences, ou même de taches blanches sur la planète. On peut toutefois constater ces dernières décennies des progrès encourageants. Les pionniers du mouvement des données ont cherché à établir un réseau international d’infrastructures de données conçues comme les éléments d’un observatoire social. Il a fallu pallier les lacunes de la base de données statistiques par des sondages réalisés par les chercheurs en sciences sociales. C’est de là que sont nés le Conseil international des sciences sociales ( ciss), réseau de services de données de sciences sociales destiné à préserver et traiter les données recueillies pour les rendre disponibles pour l’analyse secondaire, ainsi que des efforts systématiques de collecte en continu de données conçues pour la comparaison, et mises à la disposition de la communauté scientifique la plus large en tant que bien collectif. On peut observer depuis le début du millénaire un rapprochement graduel entre les politiques sociales et la recherche en sciences sociales. Face aux défis de la mondialisation, pourtant, on ne peut que constater qu’en dépit de tous les progrès accomplis, le corpus de données des sciences sociales est essentiellement collecté dans une optique nationale, qu’il n’est pas intégré convenablement, et que – même quand il est accessible du point de vue technique et légal – il ne se prête pas facilement aux comparaisons internationales ou diachroniques. Les programmes internationaux de données donnent pendant leur vie utile bien des possibilités de tirer profit des progrès méthodologiques (normalisation et harmonisation des méthodes) et techniques (accès facilité aux bases de données et interopérabilité). On pourra en tirer le plus grand avantage si l’on parvient, comme on s’y efforce de plus en plus, à s’accorder sur les principes de collecte des données et sur les perspectives de financement de la coopération internationale et transcontinentale.

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