La dimension évaluative du futur : le rôle des adverbes

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2015

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Anastasia Giannakidou et al., « La dimension évaluative du futur : le rôle des adverbes », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.huhxpd


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Résumé Fr

Dans ce travail nous montrons que (i) les morphèmes du futur, à travers les langues induisent un affaiblissement épistémique (pace Squartini, 2012) et (ii) aussi bien dans l’emploi épistémique que prédictif du futur les adverbes modaux contribuent l’information qu’il y a une mesure de la confiance que l’agent épistémique a dans le fait que le monde actuel est/sera dans l’ensemble des mondes les meilleurs/raisonnables. Cette nouvelle proposition, nous voudrions suggérer, met en avant un ingrédient présent dans tous les modaux épistémiques : ceux-ci n’assertent pas seulement quelque chose à propos des mondes possibles, mais portent une information quant à la croyance de l’agent épistémique à propos de la place du monde actuel dans l’espace des mondes possibles, et plus spécifiquement quant à sa croyance que le monde actuel est conforme à la source d’ordre, et à quel degré. Autrement dit, les modaux épistémiques véhiculent un contenu non-vériconditionnel, évaluatif. Nous proposons que dans la lecture prédictive sont présentes à la fois une dimension métaphysique, épistémique et évaluative, et que celle-ci est révélée par les adverbes. Dans les deux usages (épistémique et prédictif) les adverbes sont des modulateurs de la confiance du locuteur, ce qui semble être un ingrédient transversal aux emploi du futur, et probablement aux modalités épistémiques plus généralement.

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