La consommation compulsive de drogues comme tentative de se séparer d'une jouissance archaïque

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2008

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Silvia Rivera-Lagarcha et al., « La consommation compulsive de drogues comme tentative de se séparer d'une jouissance archaïque », Cahiers de psychologie clinique, ID : 10670/1.hv7rp4


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On considère souvent que la consommation compulsive de drogue vise à obtenir une jouissance sans limites, écho d’une jouissance infinie, jouissance dite par Lacan «  jouissance de l’Un » ou encore «  Une-Jouissance ». Cette jouissance est supposée exister dans la toute petite enfance avant que les Lois fondamentales humanisantes ne soient transmises au sujet. Sur base d’une large expérience clinique de l’un d’entre eux et d’une quinzaine d’entretiens de recherche approfondis, les auteurs soutiennent que cette recherche de l’Une-jouissance se double d’une tentative souvent méconnue de se séparer de cette même jouissance et ainsi que du rapport incestueux à la Chose (en termes freudiens) à l’Autre parental (en termes lacaniens). Ils soutiennent ainsi que la drogue, comme le pharmakon des grecs, doit être considérée dans sa double valeur : poison tout autant que solution au malaise.

It is often considered that the compulsive consumption of a drug aims at obtaining a pleasure without limits, echo of an infinite pleasure called by Lacan jouissance of One or “ One-jouissance”. This pleasure is supposed to exist in the early childhood before the humanizing fundamental Laws have been transmitted to the subject. Based on a large clinical experience of one of the authors and on eight deeper interviews of research, the authors explain that this research of the One- jouissance is produced simultaneously with the attempt, often ignored, to separate from this same jouissance and as well from the incestuous relationship with the Thing (in freudian terms) with the parental Other (in lacanian terms). They also explain that a drug, the pharmakon of the Greeks, must be considered in its double value: a poison as much as a solution to a malaise.

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